Enquête sur les leviers agronomiques utilisés pour lutter contre les ravageurs des grandes cultures
Enquête sur les leviers agronomiques utilisés pour lutter contre les ravageurs des grandes cultures
En région Hauts-de-France, de nombreux acteurs s’engagent afin de préserver la biodiversité et de l’investir au service de l’agronomie. La biodiversité apporte des services écosystémiques (contrôle des bioagresseurs, pollinisation, productions diverses, régulation et épuration, puits de carbone, paysage et qualité de vie…) et limite l’érosion des sols. La biodiversité apparaît ainsi comme un des leviers majeurs pour développer l’agroécologie. Toutefois, les acteurs du développement agricole (conseillers, animateurs territoriaux, enseignants) témoignent de difficultés notamment techniques et économiques pour encourager la prise en compte de la biodiversité par les agriculteurs et les futurs agriculteurs.
L'intérêt de cette enquête
Dans cette optique, deux enquêtes ont été publiées afin d’établir un état des lieux sur les leviers agronomiques utilisés pour lutter contre les ravageurs des grandes cultures (betterave, colza, blé/orge et pomme de terre). Une des enquêtes est destinée spécifiquement aux agriculteurs et la seconde aux acteurs de la filière. Ces enquêtes permettent d’appréhender différents points afin de mieux cerner les problématiques et les retours d’expérience des agriculteurs.
Plusieurs points sont abordés dans cette enquête. FREDON Hauts-de-France, partenaire du projet Bio’auxil, a listé les principaux ravageurs présents pour chaque culture. Les agriculteurs pourront apporter ainsi plus de précision sur l’impact de chaque ravageur. Une réflexion a été amenée afin de mieux saisir les règles de décision concernant la lutte intégrée (observation, surveillance, prise de décision, mise en place de méthode alternative et lutte chimique).
L’Université Picardie Jules Verne (UPJV), UniLaSalle et L’institut Technique de la Betterave (ITB) ont établi une liste de leviers alternatifs aux traitements (articles scientifiques, retours d’essais d’instituts techniques…). Le dernier point abordé dans cette enquête concerne donc l’acceptabilité de ces leviers par les agriculteurs (quels sont les leviers qu’ils voudraient mettre en place ? quels sont les freins liés à ces leviers ?).
Au regard de l’actualité réglementaire, une attention particulière a été apportée sur la culture de la betterave sucrière.
Ces enquêtes permettront de recueillir les retours d’expérience (les « savoirs paysans ») et de mieux cerner les attentes des agriculteurs et des acteurs de la filière afin d’essayer d’y répondre.
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